Iraklia

La sauvage

Iraklia
Iraklia

Soit vous tomberez amoureux d’Iraklia, dès votre arrivée, soit vous en repartirez le jour-même ! Aux collines couvertes de figuiers de Barbarie, Iraklia est la première île de l’archipel des Petites Cyclades que l’on rencontre en arrivant par Naxos. C’est la plus grande de l’archipel avec ses 150 résidents permanents sur 18 km². En été, ce chiffre peut monter jusqu’à 1 000 avec l’arrivée des touristes mais autant dire que l’île n’est pas envahie par les foules… Tant mieux.

Iraklia est en effet un endroit préservé du tourisme (si, si cela existe encore même dans les Cyclades). Il faut dire que l’île n’est absolument pas développée avec très peu d’infrastructures. Ici les seuls luxe sont la nature à perte de vue et le silence.

L’arrivée dans le port d’Aghios Georgios est particulièrement touchante : le village se retrouve sur le débarcadère pour accueillir les nouveaux arrivants et récupérer paquets et commandes alors que d’autres restent, impassibles, sous les tamaris de la petite plage de sable attenante.

Si l’île est relativement vaste, elle n’est que peu densément peuplée et la quasi-totalité de la vie sociale se concentre dans le petit port et ses quelques rues. Il existe encore de rares habitants dans l’ancienne chora de Panaghia, plus haut dans les terres même si le village semble désertique à première vue.

Largement sauvage, Iraklia est une destination nature par excellence : la présence humaine y est réduite à son strict minimum. L’île aux contours rocailleux est certes avare en plages, mais elles n’en sont pas moins sublimes. La plus belle est la vaste plage de Livadi, longue écharpe de sable blond qui, même l’été, offre calme et espace. Si vous êtes assez chanceux, vous pourrez même croiser des tortues de mer dans ses eaux cristallines.

En outre, si vous disposez d’un véhicule (ou si vous êtes un bon marcheur), ne manquez pas la plage de Tourkopighado, 6 km après Panagia. Une petite baie aux eaux transparentes, avec quelques bateaux de pêcheurs, très peu fréquentée donc ultra-calme (en plein mois d’août, nous y étions seuls). Le trajet offre par ailleurs une vue sublime depuis la colline à l’heure du sunset.

Tôt le matin les vieux du village vont eux se baigner sur la Plage d’Agios Georgios et faire un brin de causette au café. Certaines plages d’Iraklia, comme celles situées au sud, ne sont accessibles qu’en bateau. C’est l’occasion d’une petite excursion en mer. Si vous vous rendez à Alimia, peut-être pourrez-vous apercevoir au fond de l’eau un hydravion allemand. Celui-ci a été abattu lors de la Seconde Guerre mondiale.

Ici, le temps semble totalement dilué. L’île est beaucoup moins animée que ses voisines (déjà très calmes). Nous resterons subjugués par sa sérénité et les vues magnifiques qui donnent sur Schinoussa ainsi que le reste des Petites Cyclades vers l’est. Loin des sentiers battus, montagneuse, Iraklia ravira les amateurs de randonnée et les eaux claires de ses jolies plages peu fréquentées, en font une retraite parfaite pour prendre le large et perdre la notion du temps.

Iraklia c’est

7 km de long par 3 km de large

Accessibilité
Capacité d’hébergement
Animation

Où se situe Iraklia? Avec Koufonissi, Donoussa et Schinoussa, Iraklia fait partie de l’archipel des Petites Cyclades, situé entre Naxos et Amorgos, en Grèce.

Comment se rendre à Iraklia ? On y accède en ferry depuis Naxos (1h de traversée environ) ou depuis les autres îles des Petites Cyclades., Koufonissi (1h), Schinoussa (20 min.), Donoussa (2h20).

Comment se déplacer sur l’île ? L’île peut se découvrir à pied, cela grimpe cependant, l’île est montagneuse. Il y a un service de bus. En revanche pas de taxi sur l’île. Enfin, vous pouvez louer des scooters. Pour cela, s’adresser au café To Perasma.

En bateau : en été, le bateau Anemos propose des excursions sur les deux plages du sud de l’île (Karvounolakos et Alimia). Départ à 11h et retour à 15h30. Les tickets s’achètent la veille du départ (à la supérette Perigiali sur le port).

Avec huit chemins de randonnées, Iraklia est un bonheur pour les marcheurs. Entre autres, depuis Agios Georgios, un sentier conduit jusqu’à la grotte d’Agios Ioannis (2h). Nous vous conseillons également de marcher jusqu’au Mont Pappas, le plus haut point de l’île (419m), où il y a des sources naturelles. Un sentier y mène depuis Panagia (2km). De là-haut, on bénéficie d’une belle vue panoramique sur toute l’île.

Où dormir  et se restaurer ? Mieux vaut réserver car il y a peu de logements disponibles à Iraklia et ils sont concentrés à Agios Georgios.

Horizonà 500 m du port, 7 petites villas face à la mer en surplomb de la très belle plage de Livadi. Une décoration simple et soignée.

Villa panorama, une grande bâtisse traditionnelle située entre le village et la plage de Livadi et qui propose des chambres et des appartements ainsi qu’une villa avec une superbe vue sur l’Egée.

Villa Zografos, un petit complexe hôtelier perché sur les hauteurs à l’écart du village tenu par Yiannis, architecte d’intérieur égyptien qui a migré sur l’île il y de nombreuses années par amour. Un peu kitsch mais le jardin est une véritable oasis.

Arakleia, à 5 minutes du port, au-dessus de la plage de Livadi. Créé en 2019 par le chef engagé Yiannis Gavalas sur son île d’origine. Il a à cœur de mettre en valeur les produits des Cyclades, à l’image de son tyrokoulouri (beignet) fait de 5 fromages différents de Naxos et Mykonos, ou encore de son poulpe aux tomates séchées de Syros. Un délice.

Thymari, le menu est délicieux, super ambiance et délicieux cocktails avec vue époustouflante.

Ipovryhio, au centre du village, taverne avec cuisine traditionnelle et service sympathique sur trois niveaux, le premier offrant une vue imprenable sur le port.

Thalassa, sur la plage de Livadi, taverne traditionnelle à la vaste terrasse ombragée. Agréable entre 2 baignades.

En Lefko, sur le port, petit bar en étage pour admirer l’arrivée des bateaux.

Surfin Bird, sur un sentier au-dessus de la plage de Livadi. Jolie vue et atmosphère calme. Côté cuisine, des ingrédients locaux avec des associations de saveurs intéressantes. On trouve aussi des plats traditionnels grecs et des grands classiques internationaux.

Syrma, taverne à Agios Georgios qui sert une bonne cuisine traditionnelle.

Le livre à emporter dans sa valise ? Pages grecques de Michel Déon

La song à inclure dans sa playlist ? Alone again de Gilbert O’sullivan

Et surtout où boire son Spritz ? Au Surfin Bird, pour son atmosphère détendue et sa vue sur la superbe plage de Livadi.

Si j’avais su, …

J’aurais effectué la promenade à pied vers Vorini Spilia.
Suivez le petit routin de terre qui part de l’église de Taxiarches à Agios Georgios et après 25-30 minutes de marche, vous arrivez à la plage de Vorini Spilia. Le chemin est relativement facile, mais il est conseillé de porter des chaussures adaptées à la marche. Cette plage est un véritable petit paradis, et plus particulièrement, les jours sans vent. Vous êtes pratiquement assuré de trouver une ambiance assez solitaire, que vous apprécierez en vous baignant dans ses eaux d’un bleu profond, encadrées d’un magnifique paysage montagneux.

J’aurais réfléchi à deux fois avant de partir sur cette île et avec qui. Aucune distraction ni échappatoire possible. De bons livres feront parfois la meilleure affaire.

J’aurais combiné mon séjour avec les autres îles de l’archipel Koufonissi, Schinoussa et Donoussa et vivre ainsi des expériences totalement différentes.

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